lundi, 30 juin 2008
JULIETTE EN VACANCES (Le journal de Juliette, lycéenne n° 31
Deux jours avant le voyage, Juliette lave la voiture de sa soeur qui l'emmènera vers sa destination de vacances. Elle a déjà pensé à ce qu'elle mettra dans sa valise. Depuis une semaine elle se réjouit de ce départ qui lui permettra de se reposer de son année scolaire et des épreuves qu'elle a traversées. Elle prendra également sa guitare et ses partitions.
Ses petites voisines ont loué dans la même ville de vacances mais leur départ est prévu pour demain.
Une autre famille, celle de Jean Claude, sa femme et ses enfants, loue un appartement au rez de chaussée de la même maison. Comme l'année dernière, nos trois familles se retrouveront là-bas. Jean Claude organisera des jeux de pistes et le soir tout le monde se retrouvera pour une balade dans la campagne environnante à la tombée de la nuit.
Le lundi 29 juin, Juliette arrive en voiture avec sa mère et ses deux soeurs vers 18 h 30, à destination. Pendant que Maman est partie faire les courses, elle écrit sur son petit carnet ses impressions du voyage. Le temps était froid et pluvieux au départ mais le soleil s'est montré en fin de matinée. Elle a pensé énormément à Alain et à ses camarades de classe pendant toute la durée du voyage. Mais ce soir elle n'a qu'une idée : aller se coucher...
22:59 Publié dans Journal de Juliette | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : littérature, écriture, journal intime, vacances, voyages, nouvelles et textes brefs
L'IMAGINATION
L'imagination qui, déployant la hardiesse de son vol, a voulu, pleine d'espérance, s'étendre dans l'éternité, se contente alors d'un petit espace, dès qu'elle voit tout ce qu'elle rêvait de bonheur s'évanouir dans l'abîme du temps (W. GOETHE - Faust)
10:50 Publié dans Citations | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : culture, écriture, journal intime, littérature
mardi, 24 juin 2008
QUELQUE CHOSE QUI BOUILLAIT
Cet amour là était comme une bouffée d'air pur, quelque chose qui bouillait au fond d'elle-même depuis de nombreuses années, qui soudain réapparaissait, un immense bonheur envahissait tout son être ....
11:10 Publié dans Nouvelles et textes brefs | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : écriture, journal intime, littérature, culture, amour
dimanche, 22 juin 2008
JE VOUS AI OUBLIE
J'ai délaissé les blogs un peu ces derniers jours mais le beau temps m'attend....
Et ma guitare ? Et bien elle m'attend depuis très longtemps... elle aussi.
17:29 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : loisirs, nature, vacances, week end, journal intime
samedi, 21 juin 2008
LA MAISON DE MARIE
La maison vide de Marie
Ressemble aux tableaux gris
Que l'on accroche à des murs tristes
Dans le jardin fantaisiste
J'entends encore nos rires
Nos jeux et nos délires
La maison vide de Marie
N'a plus de rideaux aux fenêtres
A l'étage des tapisseries
Et des poupées peut être
La maison vide de Marie
Sera bientôt vendue
Quand je passerai dans la rue
Je penserai à toi Marie
A nos vacances, nos rires
Nos jeux et nos délires.
22:36 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : poésie, poèmes, écriture, journal intime, culture, littérature
vendredi, 20 juin 2008
UN BEAU MOIS DE JUIN (Le journal de Juliette, lycéenne n° 30)
En ce mois de juin, le temps devient de plus en plus chaud. A la maison, on peut profiter de la pelouse pour faire ses devoirs.
La petite soeur de Juliette vient d'obtenir son certificat d'études. Pour son 1er prix de rédaction, elle a reçu un livre.
La professeur de Français de Juliette se marie dans quelques jours. La classe est au courant par Michel qui le dit à Alain. Alain l'annonce à la fin du cours car Michel voit sa gourmette confisquée par cette jeune professeur qui ne veut pas lui rendre avant la semaine prochaine. Un bras de fer s'engage entre Michel et la prof qui confisque alors le carnet de notes de Michel. Elle finit par avoir le dernier mot.
Après l'aveu d'Alain sur la photo de classe, Juliette décide de ne pas lui répondre. Son attitude n'est pas claire. La semaine dernière il flirtait avec Caroline. Juliette ne désire pas lui parler. Cela n'empêche pas les regards qu'il porte à Juliette pendant les cours de continuer. Mais elle sait qu'il a besoin de Caroline pour l'aider à faire ses devoirs. Etant tous les deux pensionnaires, il a trouvé là une solution facile pour faire remonter sa moyenne.... Enfin, Juliette a obtenu 16/20 à sa dissertation de français avec le commentaire suivant : "très bonne manière de poser le problème dans l'introduction, le sujet est compris et bien traité. Ce devoir révèle un évident effort de réflexion". Avec le beau temps, Juliette ne peut qu'avoir le moral et pense déjà qu'elle passera dans la classe supérieure à la rentrée de septembre...
11:22 Publié dans Journal de Juliette | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : culture, littérature, écriture, journal intime, lycée, cours, année scolaire
mercredi, 11 juin 2008
UN PETIT SIGNE DE TOI
Il me manque toi
Et le son de ta voix
Le rayonnement de ta joie
Il me manque toi
Pour briser le silence
De ma vie trop tranquille
Mais tu es toujours en partance
Moi je suis sur mon île
Mais seule entre quatre murs
Je ne connais plus personne
Je ne vois pas le futur
J'attends que tu me donnes
Un petit signe de toi
Car il me manque toi.
(04.09.06)
Je republie ce texte pour participer à la "Farandole" lancée par TRACES
http://tracesecrites.free.fr/blog/index.php?2008/05/30/36...
dans laquelle je suis Laura : http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2007/01/24/mes-p...
NEIGE continue la danse folle de la farandole ici :
http://laneigedesmots.wordpress.com
11:44 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : jeux, poésie, poèmes, écriture, journal intime
lundi, 09 juin 2008
AVEU (Le journal de Juliette, lycéenne n° 29)
Les regards croisés entre Juliette et Alain continuent.
Cependant, quand elle le voit trop souvent avec la blonde, Caroline, Juliette se montre indifférente dès le lendemain.
Le 15 mai, la soeur de Juliette qui a enfin réussi son examen de permis de conduire au bout de la 5ème fois, est allée chercher sa première voiture : un 4 L bleu marine. Elle la montre à ses parents et à tout le quartier.....
Cet après midi là, Juliette participe au voyage scolaire à BAVAY avec sa classe. Alain et Caroline flirtent dans le bus. En rentrant le soir chez elle, Juliette est en même temps en colère et triste. Elle se met à chanter : "... ma robe a encore ses reprises, et j'ai toujours mes cheveux fous, et c'est ainsi qu'il m'avait prise, je crois qu'il m'aimait un peu, il pleut sur le jardin sur le rivage et si j'ai de l'eau dans les yeux, c'est qu'il me pleut sur le visage..."
Le lendemain matin, elle raconte tout à Aurélie qui est époustouflée.
Le lundi 25 mai, Juliette est heureuse, elle a eu une très bonne note à son Bilan d'Allemand. La professeur lui a dit : "je vous avais mis moins et puis j'ai relu votre devoir qui m'a semblé meilleur que les autres ; alors je vous ai mis 13.
La fin de l'année scolaire commence à se faire sentir, l'ambiance est joyeuse pendant les cours.
Mercredi 27 mai, Juliette a reçu la photo de classe prise fin avril dans la cour du Lycée. Elle passe de mains en mains et ses camarades lui écrivent des petits mots gentils sur le dos de la couverture.
Pendant que Lise est au tableau avec la professeur d'Allemand, Alain se retourne vers Juliette, regarde la photo posée sur le coin du bureau et lui dit :
- c'est à toi ?
- oui !
- Je peux la prendre ?
- oui, bien sûr !
Puis il s'applique à écrire son petit mot. Pendant ce temps, Juliette continue à écouter Lise au tableau et corrige les quelques fautes de son devoir.
Alain rend la photo à Juliette qui lit avec surprise et émotion ces quelques mots "Toi qui as tellement troublé mes longues nuits blanches d'adolescent noyé dans la tristesse et la mélancolie"...
09:51 Publié dans Journal de Juliette | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : journal intime, écriture, culture, études, littérature
jeudi, 29 mai 2008
SUR LA ROUTE
Sur l'autoroute la voiture roulait
La route nue devant nous défilait
Notre voyage comme du papier à musique
Etait réglé. Les étapes poétiques
Comme la couleur orange du temps
Me séduisaient et m'enveloppaient
Seul un léger souffle du vent
Par-dessus la fenêtre me rafraîchissait
Nous n'avions que nous deux à penser
Quelques rares voitures nous doublaient
Tu étais prudent, tu aimais
Ces longs voyages qui te berçaient.
23:27 Publié dans Mes poèmes | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : littérature, écriture, journal intime, poésie, poème
mardi, 27 mai 2008
CHAGRINS (Le Journal de Juliette, lycéenne n ° 28)
Juliette découpe une photo et un article parus dans le journal local. Elle reconnaît le garçon qui s'y trouve en photo. Il était dans sa classe l'année dernière. L'article annonce la mort accidentelle de D. L., 16 ans par asphyxie. Elle monte à Lise la coupure du journal. Elle le connaissait également car il habitait dans la même ville qu'elle. Jeanine se souvient de lui parce que pendant les cours d'histoire l'année dernière il la sollicitait beaucoup. Il a même tenté de lui donner des coups de poings en plein cours car Jeanine ne supportait plus qu'il la regarde, appuyé sur son coude au coin de sa table, comme on regarde une peinture au musée. Elle lui avait crié : "alors ! tu n'as pas fini ?".
Le match prévu entre les professeurs et les élèves s'est bien terminé mais Juliette était plutôt occupée à regarder Alain et sa nouvelle copine, assis dans un abri-bus. Ils bavardaient ensemble pendant toute la durée du match. Alain s'est retourné plusieurs fois vers Juliette en quittant l'abri-bus avec sa copine.
En rentrant chez elle ce soir là, Juliette souffre et décide de demander à Aurélie ce qu'elle en pense dès le lendemain. Elle souhaite même être malade pendant plusieurs jours afin de le punir.
Pendant le cours de géographie, Juliette a envie de pleurer et n'arrive pas à suivre ce que le professeur explique. En cours de maths, la professeur fait une interrogation écrite d'algèbre. Alain est envoyé au fond de la classe car il communiquait avec Jean Michel. Juliette n'a pas eu le temps de répondre à la 4ème question.
A 14 heures, Juliette apprend par Arlette qu'Aurélie a récolté une heure de colle pour ce samedi. Le fils de Madame MARTIN, une ancienne professeur de Juliette, surveillant depuis peu, n'a pas supporté qu'Aurélie discute avec Arlette pendant l'heure de permanence. Juliette n'était pas là pour la consoler au moment où elle pleurait.
12:48 Publié dans Journal de Juliette | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : écriture, journal intime, littérature, culture, nouvelles et textes brefs